Université populaire Jazz, mercredi 29 avril 2015, 18h – 19h 30 Café Mancel

Bonjour,

Cette année est une année exceptionnelle. L’année du changement. Celui là est minuscule. Il faut savoir s’en contenter.
J’ai donc prévu une 11e séance pour 2015. Une séance de synthèse de l’année – ou des années, je ne sais pas encore, ce sera la surprise – écoulée, sur les villes du jazz.
Cette année, nous sommes passés de Kansas City (Missouri) à Philadelphie et pour terminer sur l’ancienne ville de l’aciérie, Pittsburgh – avec un « h » pour faire original, les Américains ne pratiquent pas le « h » à la fin, une tradition anglaise par contre – et rencontrer Zeus lui-même personnifié en Art Blakey…
Toutes ces villes se rencontre à New York pour fusionner dans ce creuset superbe.
Revisiter les saxophonistes, les vocalistes, les batteurs, les bassistes, les pianistes… pour entendre un son d’époque et un son de ville…

Pour faire la soudure – curieux terme – avec l’an prochain – je voudrais m’arrêter à Saint Louis, aussi dans le Missouri, pour aborder un de ces grands de la trompette un peu ignoré et qui vient de nous quitter à un âge canonique, Clark Terry. Il faut brièvement un des profs de Miles Davis. Ils sont nés tous les deux dans cette ville…
Clark Terry, ci-après pour un thème de Thelonious Monk, « Well You needn’t » – un beau titre et une histoire (tous les thèmes de Monk ont une histoire ou, mieux, une philosophie). Extrait d’un album, « One foot in the gutter », un pied dans le caniveau – si vous voyez ce qu’il veut dire -, sous la direction du batteur Dave Bailey, enregistré en 1960.

Le personnel et La pochette
Dave Bailey – drums
Clark Terry – trumpet, flugelhorn 220px-One_Foot_in_the_Gutter
Curtis Fuller – trombone
Junior Cook – tenor saxophone
Horace Parlan – piano
Peck Morrison – bass

Une partie d’entre eux nous les avons rencontré au fur et à mesure de nos pérégrinations, Curtis Fuller à Detroit, Horace Parlan…

Je vous donne rendez-vous au Café Mancel, comme d’habitude, de 18h à 19h30